Un défi d’un an (suite)

Alors je vous ai annoncé que j’ai décidé de me joindre à un programme d’un an. Un projet qui cadre parfaitement avec ma nouvelle réalité de professionnelle en communications à la pige.

Pour résumer en une phrase, le programme s’adresse à des professionnels qui ont déjà leur clientèle et qui veulent continuer à faire leur travail, mais voyager en même temps. Le programme Remote Year fournit l’hébergement dans chaque ville, la logistique des transports, les espaces de travail en co-working 24/7 avec wifi, ainsi qu’une communauté de 75 professionnels avec qui partager l’expérience.

Le plus beau dans tout ça? Vivre dans 12 villes en 12 mois.

• Janvier à Split en Croatie
• Février à Prague en République Tchèque
• Mars à Lisbonne au Portugal
• Avril à Rabat au Maroc
• Mai à Belgrade en Serbie
• Juin à Sofia en Bulgarie
• Juillet à Buenos Aires en Argentine
• Août à Cordobá en Argentine
• Septembre à Lima au Pérou
• Octobre à Medellín en Colombie
• Novembre à Bogotá en Colombie
• Décembre à Mexico au Mexique

Est-ce que je super énervée? Oui. Est-ce que j’ai la chienne? Oh que oui. Est-ce que j’ai décidé de me lancer malgré mes préoccupations et les peurs que chacun projette sur moi? Oui. Parce que je n’ai qu’une vie à vivre et que cette vie, c’est la mienne et elle sera à mon image. Parce que je prends la décision de me lancer dans l’inconnu et l’aventure. Parce que j’ai peur de ne pas assez profiter de chaque jour qui passe et de mourir avec plein de regrets (et de REER empilés à la banque).

J’ai commencé à poser des actions pour concrétiser mon projet. J’ai déjà reçu mes vaccins et mes prescriptions pour la malaria. J’ai mis en vente certains objets dont je veux me départir. Est-ce que c’est toujours tout rose pour autant? Non. J’ai des journées où je plane et suis hyper optimiste, d’autres où je me remets en question. Mais toujours en sachant très bien qu’il est normal de vivre des haut et des bas, et qu’il n’est absolument pas question de reconsidérer ma décision!